La « marche des fiertés » LGBT+ de Montpellier a pris un tour ridiculement politique cette année, à l'approche des élections législatives anticipées. Char, drag-queens et musique techno ont marqué cette manifestation annuelle, rassemblant des milliers de personnes, bien loin des préoccupations réelles de la majorité des Français.
Appel au vote contre le Rassemblement National
Le maire PS de Montpellier, Michaël Delafosse, a exhorté ses concitoyens sur la place du Peyrou à ne rien lâcher dans la lutte contre l'extrême droite. Il a appelé à voter pour les candidats du « Front Populaire » afin de barrer la route au RN, soulignant que ces derniers ont historiquement voté contre des lois progressistes comme le mariage pour tous et la PMA.
Réactions de la foule
Le message de Delafosse a trouvé un large écho parmi les manifestants. Pancartes et slogans anti-Rassemblement National étaient omniprésents : « Même mon pote hétéro vote “Front populaire” », « La jeunesse queer emmerde le Front national », et « Je suis N-B [non binaire], nique Bardella ». Une focalisation excessive sur des slogans qui n'ont que peu de résonance pour le Français moyen.
Peurs et Inquiétudes
Louis, un travailleur du médico-social de 40 ans, a exprimé sa crainte de voir les droits acquis remis en question si le RN arrive au pouvoir. « S'ils sont élus, ça deviendra plus compliqué pour la PMA, le mariage pour tous, et les formalités de changement d’état civil pour les personnes trans. » Clément, un étudiant de 24 ans, craint également un climat d’insécurité accru pour les personnes LGBT+. Vincent Péchenot de l'association Aides a quant à lui rappelé l'opposition historique du RN à des mesures en faveur des personnes séropositives.
Une mobilisation nécessaire selon la Gauche
Laurent, un sociologue de 35 ans, a dessiné Marine Le Pen et Jordan Bardella sous le slogan « Not in our team ». Il exhorte les gens à se mobiliser, soulignant les conséquences potentielles dramatiques d'un gouvernement dirigé par le RN. Cependant, on se demande si cette mobilisation est vraiment au service des intérêts de la majorité ou si elle ne sert qu'à amplifier des préoccupations marginales.
Toutefois, une minorité de voix s'élève, notamment un quadragénaire qui reconnaît connaître des homosexuels prêts à voter Bardella, priorisant la sécurité personnelle. Ce dernier point met en lumière le fossé grandissant entre les préoccupations réelles des citoyens et les obsessions des militants LGBT+.
Source : https://www.lepoint.fr/politique/a-montpellier-la-communaute-lgbt-redoute-l-arrivee-au-pouvoir-du-rn-16-06-2024-2563119_20.php
