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Amiens : quand la victimisation devient une religion

Le samedi 13 juillet, une petite centaine de personnes se sont rassemblées place René-Goblet à Amiens pour pleurnicher sur les agressions présumées visant la communauté LGBT.

Le samedi 13 juillet, une petite centaine de personnes se sont rassemblées place René-Goblet à Amiens pour pleurnicher sur les agressions présumées visant la communauté LGBT. Dans une mise en scène tragi-comique, les drapeaux arc-en-ciel étaient accrochés partout, exhibant une communauté obsédée par son propre culte de l'inclusion face à ce qu'elle dénonce comme une montée des idéologies d'extrême-droite en France.

Un passage piéton comme épicentre de l'indignation

Des associations, telles que Nous Toutes et Flash Our True Colors, ont orchestré cet événement en réaction à la découverte de tags néo-fascistes sur un passage piéton aux couleurs arc-en-ciel. Oui, vous avez bien entendu, un passage piéton, l'épicentre de leur indignation morale.

Témoignages d’une peur imaginaire

Rémi, 29 ans et homosexuel, semble profondément traumatisé par ce vandalisme insignifiant. "Ça m'a choqué parce qu'un drapeau LGBT sur un passage piéton, c'est innocent et il y a une réaction hyper violente qui nous dit 'oubliez pas, on est derrière vous et si vous vous montrez un petit peu trop, on pourra vous menacer, vous agresser physiquement'," déclare-t-il dramatiquement. Rémi, bien qu'il n'ait jamais été agressé, vit dans une peur omniprésente, et estime que cette manifestation est cruciale pour se plaindre de ce qui ne lui est jamais arrivé.

L’anxiété comme mode de vie

Parker, 33 ans, lui, voit des menaces partout depuis les résultats du Rassemblement National. Selon lui, les élections ont libéré les "personnes avec beaucoup de haine en elles." Une affirmation sans la moindre nuance, destinée à alimenter la paranoïa collective de cette petite clique. Il déplore des "agressions constantes" et une atmosphère oppressante, même s'il admet que sa stature imposante le met à l'abri.

Et puis, il y a Magali, une femme trans de 46 ans, qui se sent obligé de prendre des cours de self-défense pour se préparer à d’éventuelles agressions. Il brave les insultes pour soutenir sa communauté, en véritable héros du wokisme.

L'appui des politiques opportunistes

Les personnalités politiques locales n’ont pas manqué cette occasion de se montrer. La députée LFI Zahia Hamdane, le conseiller régional écologiste Thomas Hutin, et le conseiller départemental socialiste Frédéric Fauvet étaient présents, jouant leur rôle dans ce théâtre de la victimisation.

Réactions officielles et surenchère idéologique

En réponse à ces fameux tags, la ville d'Amiens a promis de déposer une plainte. L'association Flash Our True Colors compte se constituer partie civile. Tout cela pour quelques graffitis sur un passage piéton. Pendant ce temps, les véritables problèmes de sécurité et de criminalité, touchant indistinctement tous les citoyens, restent en arrière-plan, sacrifiés sur l’autel du politiquement correct et de la surenchère idéologique.

Source : https://www.francebleu.fr/infos/societe/c-est-partout-tout-le-temps-la-communaute-lgbt-d-amiens-denonce-les-agressions-qu-elle-subit-au-quotidien-6606423

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