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Capital-risque et wokisme : une farce féministe en quête de pertinence

Les fondatrices de CapitalT prétendent éclairer les défis du "sexisme" dans le capital-risque tout en proposant des "solutions innovantes" pour y faire face...

Les fondatrices et partenaires Janneke Niessen et Eva de Mol de CapitalT prétendent éclairer les défis du "sexisme" dans le capital-risque (venture capital ou VC) tout en proposant des "solutions innovantes" pour y faire face. Cependant, cette rhétorique cache une tentative désespérée de transformer un secteur pragmatique en une scène de théâtre woke. Malgré des prétentions grandiloquentes à un retour sur investissement et à une innovation accrus, l'équité de genre est encore un problème majeur dans le VC. La recherche montre que la diversité féminine dans le VC pourrait théoriquement conduire à de meilleurs rendements, mais les faits sont plus nuancés. Seulement 15% des entreprises européennes de VC ont des femmes comme décideuses en matière d'investissement, ce qui semble être plus un reflet des compétences et des intérêts qu'une véritable discrimination systémique.

Le fantasme de la discrimination

L'industrie préfère naturellement des individus qui lui ressemblent et repose sur des réseaux établis majoritairement masculins, ce qui renforce une domination masculine perçue. Les accusations de harcèlement et les stéréotypes sociaux qui décourageraient les femmes à entrer ou à rester dans ce domaine sont exagérés et simplistes. CapitalT se veut un exemple de lutte proactive contre ces "problèmes". Dirigée par Niessen et de Mol, l'entreprise utilise un outil, VCVolt, censé évaluer les équipes de fondateurs sur des critères abstraits plutôt que sur une intuition professionnelle éprouvée. Leur fonds affiche une diversité de façade avec 52% de femmes et 48% de personnes de couleur, une statistique qui semble plus viser à satisfaire les quotas woke qu'à garantir le succès.

Une équité de genre faussée

Une analyse de Sifted des données de PitchBook en 2023 révèle que seulement 15% des entreprises européennes de VC ont des femmes comme décideuses. Une recherche de Paul Gompers et Silpa Kovvali, fréquemment citée par les défenseurs de la diversité, suggère qu'une présence accrue des femmes dans le VC pourrait conduire à de meilleurs rendements de fonds et à des sorties plus profitables. Cependant, ces chiffres masquent une réalité plus complexe et nuancée. L'industrie tend à favoriser les personnes compétentes, indépendamment de leur genre, mais les woke préfèrent y voir une conspiration masculine.

La solution woke : plus de théorie, moins de résultats

VCVolt est leur outil pseudo-scientifique pour évaluer les compétences humaines des équipes en s'éloignant des indicateurs financiers traditionnels et des métriques de marché. L'outil évalue des compétences dites "dures" et "douces", mais ces critères vagues ne résolvent rien des véritables enjeux du capital-risque. Leur fonds, qui a clôturé son premier tour à 12,5 millions d'euros et atteint 50 millions d'euros en août 2021, prétend se concentrer sur les startups en tech climatique et les outils pour le futur du travail, tout en mettant en avant une diversité de genre et de race.

Affronter les préjugés ou rechercher l'attention ?

Lors de la collecte de fonds, Niessen et de Mol auraient rencontré des "obstacles stéréotypés et basés sur le genre". Des commentaires sexistes comme "Vous êtes trop ambitieuses, commencez plus petit" ou "Vous avez besoin d'un homme dans votre équipe" sont évoqués, mais ces anecdotes semblent plus destinées à attirer la sympathie qu'à refléter une réalité systémique. Leur détermination à surmonter ces "défis" est mise en scène avec une rhétorique de combat contre une oppression imaginaire. À travers essais et erreurs, elles prétendent avoir affiné leur approche, en évitant les réunions non productives et en fixant des attentes claires aux investisseurs potentiels.

Une croisade woke sans fin

Cette saga de la victimisation et de l'auto-complaisance montre que la véritable préoccupation n'est pas tant l'équité de genre que l'obsession de paraître progressiste. L'accent sur les technologies climatiques et les outils pour le futur du travail est louable, mais ce n'est qu'un voile pour cacher une démarche plus intéressée par l'image woke que par les résultats tangibles. En fin de compte, cette farce féministe dans le capital-risque illustre à merveille les dérives absurdes de l'idéologie woke, où les apparences et les postures remplacent les compétences et la performance.

Source : https://www.forbes.com/sites/geristengel/2024/06/26/overcoming-gender-bias-in-european-venture-capital/

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