Alors que Paris s'apprête à accueillir la traditionnelle marche des fiertés ce samedi 29 juin, les pleurnicheries des associations de défense des droits des personnes LGBTQI+ atteignent des sommets de ridicule. La menace d'une victoire de l'extrême droite suscite une hystérie collective chez ces activistes, qui se complaisent dans une victimisation perpétuelle.
Claire Lequièvre, présidente d'une association LGBTQI+ à Compiègne, illustre parfaitement ce délire paranoïaque. Elle s'accroche désespérément à une phrase sortie d'on ne sait où, proférée par un militant d'extrême droite, comme si c'était une prophétie apocalyptique. Et bien sûr, elle se lamente sur la "banalisation des violences homophobes", sans se rendre compte de l'ironie de ses propos dans une société où les droits LGBTQI+ n'ont jamais été aussi protégés.
James Leperlier, à la tête d'une organisation nationale, prévoit un "embrasement" si l'extrême droite entre au gouvernement. Vraiment ? Les extrémistes de droite seraient-ils plus dangereux que les hordes de manifestants de gauche qui brûlent des voitures et saccagent des magasins à chaque occasion ? Il semble que l'hystérie soit à la mode parmi ces soi-disant défenseurs des droits.
À Reims, Samuel Tarcy, président d'un centre LGBT, se plaint de vandalisme et de poursuites par des chauffards. Peut-être que ces incidents, bien que regrettables, sont moins fréquents que les agressions subies par les citoyens ordinaires dans nos villes gangrénées par l'insécurité quotidienne. Mais il est plus facile de se poser en martyr que de regarder la réalité en face.
Les chiffres brandis par ces militants montrent une augmentation des violences LGBTQI+ ? Peut-être, mais est-ce que cela justifie la diabolisation systématique de l'extrême droite, alors que les actes criminels sont le fait d'individus isolés, souvent marginaux ?
Marc Dixneuf, directeur général d'une grande association, prévoit une montée des suicides et des conduites à risque en cas de victoire de l'extrême droite. Quelle manipulation émotionnelle grossière ! Plutôt que d'aider concrètement les personnes en difficulté, ces militants préfèrent semer la panique pour justifier leur existence et leurs subventions.
Claire Lequièvre, toujours elle, nous parle de l'Italie où les actes de naissance de familles homoparentales ont été révisés. Ah, la carte du "symbolisme violent" est encore une fois jouée, sans considération pour la complexité des questions juridiques et sociales.
Julia Torlet, présidente d'une autre organisation, prophétise la persécution des transgenres et des homosexuels si l'extrême droite prend le pouvoir. Elle anticipe déjà des coupures de financements publics pour leurs associations. Peut-être serait-il temps de se demander pourquoi ces financements sont nécessaires en premier lieu, et si leur utilisation est vraiment justifiée.
Samuel Tarcy s'inquiète de jeunes homosexuels incapables de faire leur coming out. Mais est-ce vraiment la faute de l'extrême droite, ou plutôt le résultat d'une société obsédée par l'identité et la sexualité, au point d'en faire des questions existentielles ?
Enfin, Julia Torlet dramatise un possible retour en arrière après des années de progrès. Mais le vrai combat ne serait-il pas de sortir de cette spirale victimaire, de renforcer la résilience et l'indépendance des individus, plutôt que de constamment quémander l'approbation et la protection de l'État ?
Ces militants appellent à rejoindre la marche des fiertés du 29 juin comme s'il s'agissait d'une bataille finale. Mais peut-être devraient-ils se demander si leur cause ne gagnerait pas en crédibilité en adoptant un ton moins apocalyptique et plus constructif. Après tout, la réalité ne correspond pas toujours à leurs fantasmes de persécution.
Source : https://www.nouvelobs.com/societe/20240628.OBS90346/face-a-la-montee-du-rn-l-inquietude-du-milieu-lgbt-et-si-c-etait-notre-derniere-marche-des-fiertes.html
