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La chimère de la pénalité de maternité

Cette soi-disant pénalité est décrite comme les revers financiers et professionnels que les femmes subissent après avoir des enfants.

Les mères ont gagné 31 % de moins que les pères l'année dernière, selon un rapport qui semble vouloir perpétuer le mythe de la "pénalité de maternité". Cette soi-disant pénalité est décrite comme les revers financiers et professionnels que les femmes subissent après avoir des enfants, attribués à une répartition inégale des responsabilités de soins. En réalité, ce récit n’est qu’une autre tentative des militants wokes de diviser la société en victimisant les femmes.

La manipulation des statistiques

Une analyse des données faite par une société de services financiers a révélé des chiffres sensationnalistes. En 2023, les mères travaillant à temps plein avec des enfants de moins de 18 ans auraient gagné un salaire médian de 51078,34 €, tandis que les pères auraient gagné 66791,06 €. Cette différence, amplifiée par les militants, se traduit par une perte d'environ 1293,68 € par mois, soit 15709,02 € annuellement. Sur une carrière de 30 ans, cela pourrait représenter jusqu'à 471270,60 € de perte de salaire. Une présentation dramatique destinée à choquer et à créer un sentiment d'injustice.

Les soi-disant facteurs de la pénalité de maternité

Les militants wokes pointent du doigt trois grands coupables : l'écart de rémunération entre les sexes, la division inégale du travail domestique et les perceptions sociétales. Le travail émotionnel non rémunéré est également mis en avant comme une charge injustement imposée aux femmes. Cette rhétorique ignore complètement les choix personnels et les préférences individuelles qui influencent ces dynamiques.

La fable de la prime de paternité

En contraste, les hommes expérimentent une "prime de paternité" où leurs revenus augmentent après avoir eu des enfants. En 2023, les pères avec des enfants de moins de 18 ans auraient gagné 23 % de plus que leurs homologues sans enfants. Les militants utilisent ces chiffres pour alimenter le récit de l’injustice systémique, sans prendre en compte les sacrifices et les responsabilités que ces hommes assument.

La déformation de la réalité

L’analyse suggère que cette pénalité affecte la progression de carrière des femmes, les obligeant à opter pour des emplois moins rémunérés et plus flexibles ou à réduire leurs heures de travail pour équilibrer vie professionnelle et vie familiale. Cette vision déformée omet les avantages de ces choix et présente les mères comme des victimes plutôt que comme des individus faisant des choix éclairés pour leur famille.

Un récit dépassé

Tant que les responsabilités de soins et de travail domestique seront perçues comme des tâches féminines, la pénalité de maternité persistera, selon les militants. Pourtant, ce récit archaïque ignore les évolutions sociétales et les choix individuels. Les problèmes structurels évoqués par les militants wokes ne sont souvent que des prétextes pour justifier des revendications idéologiques.

La solution woke : des politiques illusoires

Pour les femmes, trouver des entreprises avec des politiques favorables à la famille, comme le congé familial payé et des horaires flexibles, est présenté comme essentiel pour progresser dans leur carrière tout en ayant une famille. Mais cette solution simpliste ne fait que renforcer la dépendance à des politiques paternalistes plutôt que de promouvoir l’autonomie et la responsabilité personnelle.

En conclusion, la soi-disant "pénalité de maternité" n’est qu’un autre outil dans l’arsenal des militants wokes pour diviser et victimiser, plutôt que de chercher des solutions réalistes et équilibrées.

Source : https://www.newsweek.com/motherhood-penalty-report-gender-pay-gap-debate-fatherhood-bonus-1919965

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