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La fable de l'égalité des sexes : une farce d’investissement woke

Les fonds axés sur l'égalité des sexes sont censés offrir des rendements mirobolants. Les entreprises très cotées ont enregistré leur pire performance relative depuis 2011 l'année dernière.

Pour ceux qui croient encore aux contes de fées woke, les fonds axés sur l'égalité des sexes sont censés offrir des rendements mirobolants. Mais la réalité vient de leur asséner une gifle cinglante. Les entreprises très cotées ont enregistré leur pire performance relative depuis 2011 l'année dernière.

Les promesses creuses de la diversité de genre

Il y a moins de 18 mois, Morgan Stanley affirmait que la diversité de genre "continue de payer des dividendes". Mais les données de Morningstar montrent que c'était du pur pipeau. La plupart de ces fonds, prétendument champions de l'égalité des sexes, ont sous-performé de manière spectaculaire. Depuis le début de l'année, à peine un cinquième de ces fonds ont réussi à battre leur indice de référence Morningstar. Sur trois ans, ce chiffre tombe à moins de 10 %, et à peine au-dessus de 11 % sur cinq ans. Une déroute totale !

La grande illusion des fonds woke

Les fermetures de fonds dépassent désormais les lancements, signe d'un désastre imminent. Les investisseurs ont rapidement compris la supercherie et ont commencé à retirer leurs fonds dès 2022. Kenneth Lamont, analyste principal chez Morningstar, pointe du doigt l'ineptie des données utilisées par ces fonds. Les déclarations volontaires et la qualité douteuse des données historiques sont autant de raisons pour lesquelles ces fonds sont de véritables gouffres financiers.

La poudre aux yeux des politiques de genre

Ces fonds aiment se vanter de leurs quatre grands thèmes : le pourcentage de femmes dans les postes de direction, l'égalité des salaires et des opportunités, des politiques favorables aux femmes, et la transparence. Mais en réalité, ces critères n’apportent que confusion et désillusion. Une entreprise peut s’engager à augmenter le nombre de femmes dans sa direction, tout en obtenant un faible score. De même, les fonds se concentrent souvent sur des critères différents et sans valeur ajoutée.

Le mythe de la surperformance des entreprises diversifiées

Diana van Maasdijk, fondatrice et directrice générale d’Equileap, clame que simplement mettre des femmes aux postes de direction ne suffit pas. Mais même avec des critères plus larges comme les politiques de congé parental, la vérité est que les fonds pour l'égalité des sexes n’ont pas tenu leurs promesses. Le plus grand fond négocié en bourse pour l'égalité des sexes a lamentablement sous-performé l'indice MSCI World de 16 points de pourcentage depuis sa création.

La réalité des frais cachés

Cinthia Murphy de VettaFi essaie de sauver les apparences en affirmant que le déclin de l'intérêt pour ces fonds n'est pas une guerre contre le wokisme. Mais en vérité, les investisseurs ont été dupés. Prenons le fond négocié en bourse SPDR MSCI USA Gender Diversity, qui a des frais de 0,2 % contre 0,09 % pour le SPY. Pourquoi payer plus pour de la sous-performance ?

Une alternative plus sage

Comme le suggère Kenneth Lamont, pourquoi ne pas simplement investir dans un fonds indiciel à faible coût et utiliser la différence pour faire un don à des associations féminines ? C'est une option beaucoup plus sensée et efficace que de se laisser berner par les illusions des fonds d'égalité des sexes. Le réveil doit sonner pour ces investisseurs, avant qu'ils ne se retrouvent totalement ruinés par cette farce woke.

Source : https://www.ft.com/content/872650c0-6862-4034-88b3-acbff5e506e3

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