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La farce de la diversité forcée en Formule 1

Pourquoi s'obstine-t-on à imposer la parité dans un sport où seuls le talent et la performance devraient compter ?

Cela fait presque un demi-siècle qu'une femme a marqué des points dans une course de Formule 1, écrit Nicki Shields sur FT, comme si cela était un drame apocalyptique. En réalité, Lella Lombardi a terminé sixième au Grand Prix d'Espagne de 1975, gagnant ainsi un demi-point. Et le fait qu'aucune femme pilote n'ait fait mieux depuis lors ne soulève qu'une question : pourquoi s'obstine-t-on à imposer la parité dans un sport où seuls le talent et la performance devraient compter ?

La déferlante woke dans le sport automobile

Heureusement, ou plutôt malheureusement, cet écart persistant entre les genres n'est pas passé inaperçu pour les adeptes de la woke culture, et nous assistons maintenant à ce qui est probablement le plus grand changement que le sport automobile ait jamais vu – un effort absurde et monumental pour créer des opportunités artificielles pour les femmes de travailler ou de concourir dans ce sport. Actuellement, 40 % des fans de F1 sont des femmes, contre 32 % en 2018. Faut-il pour autant transformer ce sport pour complaire à une minorité bruyante au lieu de se concentrer sur les compétences ?

L'Académie F1 : une initiative transformative ou une farce ?

L'Académie F1, entièrement féminine et dirigée par Susie Wolff, est présentée comme transformative. Mais ce que cela signifie vraiment, c'est que 15 pilotes féminines s'affrontent désormais sur sept week-ends de course de F1, tandis que les vraies étoiles du sport continuent de briller ailleurs. Les voitures arborent des sponsors comme American Express, Puma et Charlotte Tilbury, prouvant que l'industrie woke a bien compris comment exploiter cette nouvelle niche de marketing.

Les illusions de la parité dans la compétition

Prenons le cas d'Abbi Pulling, une pilote de l'Académie F1. Elle a remporté quatre des six courses de la saison et est devenue la première femme à remporter une course de F4 britannique en mai. Cependant, son parcours montre également que le talent ne suffit pas toujours : elle a dû se retirer de sa deuxième saison de F4 en raison de problèmes de financement. C'est cela, la réalité du sport automobile, pas les contes de fées woke où l'on réussit juste parce qu'on est une femme.

Programmes woke pour enfants : la nouvelle mode

D'autres initiatives sont en place pour augmenter artificiellement le nombre de femmes dans le sport, comme F1 Academy: Discover Your Drive, un programme de karting visant à endoctriner les filles dès l'âge de huit ans. Les résultats ? Une participation féminine plus que doublée au championnat britannique de karting en salle. Vraiment impressionnant, non ? Ou peut-être simplement une distraction de la réalité où les meilleurs pilotes, qu'ils soient hommes ou femmes, devraient être jugés sur leurs compétences.

L'inspiration ou l'endoctrinement ?

Girls on Track UK vise à inspirer les filles à croire qu'elles ont leur place dans la course. Mais à quel prix ? Susciter l'intérêt pour les matières scientifiques et technologiques est une chose, mais transformer la F1 en un laboratoire d'expérimentation woke en est une autre. Enfin, l'initiative More Than Equal, menée par David Coulthard et Ali Donnelly, utilise une "approche scientifique" pour trouver la première championne féminine de F1. Pourquoi ne pas simplement admettre que la véritable égalité se trouve dans la compétition équitable et non dans les quotas imposés ?

La F1 et le mirage de l'égalité

Se promener dans un paddock en 2024 peut donner l'impression que les femmes ont enfin trouvé leur place. Mais la réalité est qu'il reste encore beaucoup à faire pour que le talent et la compétence, et non le genre, soient les seuls critères de sélection. Verrons-nous une femme pilote de F1 dans les 10 prochaines années ? Peut-être, mais seulement si elle est réellement la meilleure.

Source : https://www.ft.com/content/46be066c-ecc4-45ef-9cbb-412873a473cc

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