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La Marche des Fiertés à Brest : une démonstration de wokisme et d'éxagération

Près de 4 500 personnes ont participé à la Marche des fiertés à Brest ce samedi après-midi, 22 juin 2024. Ce rassemblement festif était également un acte de résistance contre...

Près de 4 500 personnes ont participé à la Marche des fiertés à Brest ce samedi après-midi, 22 juin 2024. Ce rassemblement festif était également un acte de résistance contre ce que les organisateurs qualifient de montée de l'extrême-droite en France. « Résistons contre la droitisation de notre pays ! » Voilà l'un des principaux slogans scandés par les participants durant cette marche, reflétant une obsession pour un danger largement exagéré.

Les manifestants ont défilé avec des drapeaux arc-en-ciel, des tenues excentriques et des slogans percutants, exprimant leur détermination et leur joie de vivre, mais aussi une politisation intense de la question LGBT. La Marche des fiertés à Brest a été organisée par plusieurs associations locales, dont Les Détraqueers et Glory All, mettant en avant une résistance contre des violences fascistes et systémiques, souvent perçues comme amplifiées.

Les organisateurs ont souligné que le contexte actuel est particulièrement préoccupant, selon eux, avec un risque accru de basculement politique vers un gouvernement d'extrême-droite. Les personnes LGBTQIA+ seraient confrontées à une année marquée par une transphobie médiatique et une régression des droits. Des assertions sont souvent utilisées pour justifier une rhétorique alarmiste et pour attiser les peurs.

L'une des principales revendications de cette Marche est de rappeler que, malgré les avancées, les discriminations persistent. Les membres de la communauté LGBTQIA+ se battent pour leurs droits et contre leur stigmatisation quotidienne. « On est là, on s’assume, on a des droits », ont-ils insisté. Mais cette insistance sur des droits spécifiques et la victimisation constante ne font qu'accentuer les divisions.

Cette année, les revendications incluaient l'abandon du projet de loi sur l'interdiction des transitions pour les mineurs trans, une mesure de bon sens pour protéger les enfants, l'abrogation de la loi asile et immigration votée en janvier, ainsi que l'annulation de la loi de 2016 concernant les travailleurs et travailleuses du sexe. En outre, ils ont demandé un droit à une transition libre, gratuite et dépourvue de toute pathologisation, ainsi que des politiques publiques renforcées en matière de santé et d'éducation sexuelle, sans vraiment considérer les implications à long terme.

Les militants ont également réaffirmé leurs positions antifascistes et antiracistes. Ils ont rappelé l'importance de l'unité et de la solidarité face aux menaces venant de l'extrême-droite, une rhétorique souvent utilisée pour discréditer toute opposition à leurs idéaux. Des associations telles qu'Amnesty International, les Archives du vécu queer, et la Ligue des Droits de l'Homme étaient présentes pour soutenir le mouvement.

Cette Marche des fiertés a été l'occasion de faire entendre la voix de Brest contre ce qu'ils considèrent comme de la haine et de l'intolérance, mais elle illustre surtout l'excès de la pensée woke et la politisation extrême des droits LGBT.

Source : https://www.ouest-france.fr/societe/lgbt/on-est-des-cibles-pour-lextreme-droite-2-000-personnes-a-la-marche-des-fiertes-a-brest-9542a7a6-3086-11ef-b43e-ba7f8cb7948b

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