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La Pride des banlieues : une parade de la victimisation et de l’hystérie collective

La Pride des banlieues clame que les quartiers populaires et la communauté LGBT seraient les premières victimes de politiques prétendument homophobes et xénophobes...

Les tambours battent et les drapeaux arc-en-ciel flottent, mais derrière cette façade festive de la Pride des banlieues, organisée le 22 juin, se cache une inquiétude disproportionnée. La cause de cette panique collective ? La possible victoire du Rassemblement National (RN) aux législatives des 30 juin et 7 juillet. Alison, responsable de l’ambiance à la Pride, clame que les quartiers populaires et la communauté LGBT seraient les premières victimes de politiques prétendument homophobes et xénophobes. Quel drame !

Pour illustrer leur angoisse, les manifestants ont organisé un die-in géant, simulant la mort de leurs communautés sous un gouvernement RN. Trois personnes, visage couvert et mains liées, se sont présentées comme des martyrs en devenir. Le message est clair : les LGBTI, les immigrés et les musulmans seraient sacrifiés sur l’autel de l’extrême droite. Cette représentation théâtrale frôle le ridicule, transformant une manifestation en une scène digne d’un mauvais film dramatique.

Témoignages alarmistes : une absence de perspective

Angelina et Alison : les Cassandres du wokisme

Angelina et Alison, parées de paillettes et de mégaphones, affirment que l’élection du RN signifierait « la mort » des queers et des personnes racisées. Angelina se demande même si se tenir la main dans la rue serait encore possible. Peut-être ont-elles oublié que la France est une démocratie avec des institutions robustes qui protègent les droits de tous ses citoyens, indépendamment de qui est au pouvoir.

Anthony : l’hyperbole personnifiée

Anthony, ingénieur et militant, déplore ses nombreuses discriminations et accuse ceux qui refusent de donner des droits supplémentaires de souffrir d’un ego fragile. Il dramatise son parcours d’obtention de titre de séjour, oubliant commodément que les lois sur l’immigration ne sont pas dictées par des partis, mais par des processus législatifs rigoureux.

Ezra : le théoricien du complot

Avec ses cornes sur la tête, Ezra voit dans une éventuelle victoire du RN une montée des meurtres transphobes, queerphobes et xénophobes. Il accuse les médias de Vincent Bolloré de propager une propagande toxique. Un discours exagéré et sensationnaliste qui cherche à attiser la peur plutôt qu’à informer.

Les témoins de la liberté perdue

Kelly et Lucie : les militantes fatiguées

Kelly et Lucie, couple de militantes, affirment que le racisme est déjà plus visible depuis les européennes et que la situation empirerait avec le RN. Elles se battent pour leurs droits, mais leur discours semble plus axé sur la victimisation perpétuelle que sur des actions concrètes.

Amélie : la transgenre en danger

Amélie, brandissant un drapeau transgenre, craint que le RN complique énormément la vie des personnes trans, notamment en restreignant leur accès aux soins et aux transitions avant 25 ans. Une peur exagérée qui ne tient pas compte de la réalité législative et des protections existantes pour les droits des personnes trans en France.

La folie du wokisme

La Pride des banlieues, sous couvert de célébrer la diversité, est devenue une plateforme pour la diffusion de peurs irrationnelles et de théories du complot. La surenchère dramatique et les accusations sans fondement contre un parti politique démocratiquement élu ne font qu’exacerber les divisions et l’hystérie collective. Il est temps de revenir à un débat rationnel et basé sur des faits, plutôt que sur des peurs infondées et des mises en scène théâtrales.

Source : https://reporterre.net/Insultes-violences-queers-et-racises-en-premiere-ligne-face-a-l-extreme-droite

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