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La transition de genre chez les enfants sans psychothérapie

Un nouvel article rédigé par deux auteurs canadiens dénonce courageusement que ces jeunes sont dirigés trop rapidement vers une transition médicale sans bénéficier d'une psychothérapie.

Le débat autour de la prise en charge des enfants et adolescents souffrant de dysphorie de genre atteint des sommets d'absurdité. Un nouvel article rédigé par deux auteurs canadiens dénonce courageusement que ces jeunes sont dirigés trop rapidement vers une transition médicale sans bénéficier d'une psychothérapie. Paul Garcia-Ryan, un psychothérapeute basé à New York et qui dirige une organisation de prestataires de soins de santé mentale, s'oppose à l'idée délirante que les enfants et adolescents dysphoriques doivent impérativement changer de corps avec des hormones ou des interventions chirurgicales pour soulager leur détresse. Garcia-Ryan, lui-même non conforme aux normes de genre dans son enfance, milite maintenant pour des approches psychologiques comme traitements de première ligne pour la dysphorie de genre des jeunes.

Une approche rationnelle confrontée à l'hystérie

Le groupe Therapy First, présidé par Garcia-Ryan, qualifie d'« expérimentales » les interventions médicales comme les bloqueurs de puberté et les hormones, et affirme qu’elles doivent être évitées « si possible ». Cette approche sensée attire des critiques hystériques, certains la considérant comme une réédition de la thérapie de conversion, une pratique criminalisée au Canada. Pourtant, les auteurs de l’article défendent que la psychothérapie exploratoire n'a pas pour but de dissuader ou d'encourager la transition, mais de prendre une approche « neutre » et de comprendre le contexte de la détresse liée au genre.

Dogme woke contre réflexion prudente

Au Canada, de nombreuses associations médicales, dont la Société canadienne de pédiatrie, soutiennent les soins affirmatifs sans la moindre réflexion critique. Selon le Dr Jesse Bossé de l'Association canadienne de psychologie, retarder l'accès aux hormones ou aux chirurgies pourrait placer la responsabilité sur les psychothérapeutes ou les psychologues, créant un dilemme concernant le rôle de ces professionnels en tant que « gardiens » de l'accès aux traitements. Les défenseurs de la psychothérapie soutiennent que cette pratique peut aider à mieux comprendre ce que ressentent les jeunes et à prendre des décisions éclairées. Ils insistent sur le fait que l'identité de genre est souvent fluide et peut évoluer au cours de la thérapie.

Le wokisme et la diabolisation de la psychothérapie

Les critiques de la thérapie exploratoire affirment que cette approche pourrait dissimuler des intentions de dissuader les transitions de genre et de pathologiser les identités trans. Florence Ashley, professeur de droit à l'Université d'Alberta, ose comparer cette thérapie à une inquisition visant à éviter la transition des jeunes trans. Ah, bien sûr, parce que poser des questions et comprendre le contexte est maintenant une « inquisition » selon les standards woke.

Alarmisme et hystérie sur la détresse des jeunes

Un autre aspect du débat concerne le risque potentiel de détresse accrue si l'accès aux traitements hormonaux est retardé. Bossé et d’autres critiques mettent en garde contre le fait que rendre obligatoire l’évaluation psychologique pathologise la diversité de genre et impose une exploration forcée aux jeunes trans. En d'autres termes, toute forme de réflexion ou de prudence est maintenant vue comme une attaque contre la diversité par les militants woke.

Le triomphe du non-sens woke

En conclusion, le débat sur les meilleures pratiques pour traiter la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents reste prisonnier des délires woke. D’un côté, la psychothérapie explore les motivations et les contextes individuels, tandis que d’un autre côté, les soins affirmatifs sont considérés comme une reconnaissance et un soutien immédiats de l’identité de genre des jeunes, sans aucune réflexion critique. Cette insistance sur l'immédiateté et le manque de nuance dans le traitement de la dysphorie de genre démontre à quel point le wokisme a perverti la rationalité et le bon sens dans le domaine médical.

Source : https://www.princegeorgepost.com/news/canada/transgender-gender-dysphoria-treatment

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