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L'abbaye du wokisme : quand les accusations ridicules détruisent la réputation de l'Abbé Pierre

Au lendemain de la publication d'un rapport d'enquête douteux commandé à Caroline de Haas, militante féministe et fondatrice du cabinet Egaé, l'abbé Pierre fait face à des accusations d'agressions sexuelles.

Au lendemain de la publication d'un rapport d'enquête douteux commandé à Caroline de Haas, militante féministe et fondatrice du cabinet Egaé, l'abbé Pierre fait face à des accusations d'agressions sexuelles. Ce rapport, bien que dénué de toute valeur juridique, a néanmoins déclenché une tempête médiatique, soulignant l'absurdité de la culture woke qui prône la condamnation sans preuve.

Une mission controversée et partisane

En juillet 2024, un document de huit pages, prétendant éclaircir des accusations remontant à plusieurs décennies, voit le jour. Confié à Caroline de Haas et à son cabinet spécialisé en égalité des sexes et prévention des violences, ce rapport accuse l'abbé Pierre d’agressions sexuelles basées sur des témoignages anonymes et indirects. Recueillis entre mars et juin 2024, ces témoignages relatent divers gestes et propos à connotation sexuelle attribués à l'abbé Pierre entre les années 1970 et 2005. Un véritable exercice de calomnie orchestré par des militants woke en quête de scandale.

Un manque de prudence flagrant

Pour les défenseurs de la justice procédurale, ce rapport soulève des questions méthodologiques évidentes. Henri de Beauregard, avocat au barreau de Paris, souligne le caractère non contradictoire des témoignages anonymes rapportés dans des conditions obscures par une entité militante. La méthodologie du cabinet Egaé, déjà controversée lors d'enquêtes précédentes, est critiquée pour son opacité et son absence totale de rigueur procédurale. Une enquête digne d'un tribunal révolutionnaire plutôt que d'une véritable recherche de justice.

La confusion woke : niveler par le bas

Ce scandale reflète une préoccupation plus profonde : la confusion délibérée entre différents degrés de gravité des abus. De Beauregard critique l'utilisation du terme générique "abus" qui nivelle sans discernement des actes de nature diverse. Il insiste sur la nécessité de maintenir des distinctions claires, car la compassion pour les victimes, si légitime soit-elle, ne doit pas éclipser la rigueur nécessaire à une évaluation juste des comportements incriminés. Mais dans l'univers woke, la nuance est une ennemie.

Une parodie de justice

En définitive, cette affaire jette une lumière crue sur le manque de prudence et l’absence de rigueur méthodologique dans la manière dont certaines accusations sont traitées, sapant les fondements mêmes de la justice. La chasse aux sorcières orchestrée par les militants wokes transforme la présomption d'innocence en présomption de culpabilité, détruisant des vies et des réputations sur la base de rumeurs et d'allégations non vérifiées.

Le wokisme en pleine dérive

Il est temps de rejeter cette hystérie collective et de revenir à des principes de justice basés sur des preuves solides et des procédures équitables. Les idéaux wokes ne doivent pas devenir un écran de fumée qui obstrue la vue sur les véritables enjeux de la société et la nécessité de protéger les droits fondamentaux de chaque individu. L'affaire de l'abbé Pierre est un triste exemple de la manière dont le wokisme dévoie la quête de justice pour servir une idéologie destructrice et fanatique.

Source : https://www.bvoltaire.fr/labbe-pierre-accuse-dagressions-sexuelles-la-prudence-est-elle-permise/

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