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L'absurdité des jeux vidéo woke : quand le genre devient un délire ludique

Le genre, ce concept désormais omniprésent et hyper-compliqué, semble s'inviter partout, même dans les jeux vidéo...

Le genre, ce concept désormais omniprésent et hyper-compliqué, semble s'inviter partout, même dans les jeux vidéo.

Les jeux vidéo, autrefois réservés aux aventures palpitantes et aux défis intellectuels, sont maintenant utilisés pour "explorer" les méandres infinis du genre. Prenez par exemple "Trans - Boku to Atashi no Kyoukaisen", un visual novel japonais. Créé par Catear, cette entreprise qui vend aussi des fournitures pour le travestissement (parce que pourquoi pas ?), le jeu vous plonge dans une "découverte de soi" à travers des mécaniques absolument ridicules.

L'histoire commence avec un protagoniste déprimé après avoir été largué par sa petite amie la veille de Noël. Il décide alors, en toute logique bien sûr, d'essayer les vêtements de son ex et se retrouve soudainement submergé par des sensations confuses. Et voilà, une double vie en tant que fille commence ! Au lieu de chercher un thérapeute, il préfère se plonger dans un monde de travestissement et de rencontres avec des personnages qui "subvertissent" également le genre.

Et là où ça devient encore plus absurde, c'est dans la "personnalisation des tenues". Vous pensiez que choisir des vêtements était une tâche simple ? Détrompez-vous. "Trans" transforme cela en un exercice de patience extrême avec un éventail infini de sous-vêtements, chaussettes, hauts, jupes, vestes, robes, colliers et boucles d'oreilles. Oui, parce que rien n'explore mieux le genre que de passer des heures à assortir des chaussettes avec des jupes.

Le jeu pousse l'absurde encore plus loin en vous forçant à suivre un ordre précis pour appliquer du maquillage. Nettoyants, lotions, fond de teint, blush, eye-liner, ombres à paupières, crayons à sourcils, mascara, rouge à lèvres, vernis à ongles... La liste est interminable. Mais pas de panique, un guide détaillé de quatre pages vous explique tout ça.

Mais le summum de l'absurdité est atteint avec le "rythme cardiaque" du personnage. Chaque jour commence avec un rythme cardiaque de 70, qui monte et descend en fonction des événements vécus. Si le rythme cardiaque devient trop élevé, le personnage est submergé et rentre chez lui. Quelle façon brillante de montrer à quel point l'exploration du genre peut être "accablante".

En fin de compte, "Trans" prétend capturer l'exaltation de l'exploration du genre, mais ne fait que plonger le joueur dans un chaos inutile de règles et de détails triviaux. Il tente de justifier ses mécaniques complexes en disant qu'elles reflètent la complexité de l'actualisation de soi, mais en réalité, il s'agit juste d'une excuse pour plonger les joueurs dans une mer de détails inutiles.

Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler d'un jeu "innovant" qui explore le genre, souvenez-vous de "Trans" et de ses mécaniques ridicules. Parce qu'il n'y a rien de plus enrichissant que de passer des heures à assortir des chaussettes et à appliquer du mascara dans le bon ordre. Bravo, Catear, pour avoir transformé la quête d'identité en une farce interminable.

Source : https://www.thegamer.com/trans-boku-to-atashi-no-kyoukaisen-retrospective/

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