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Le Parti travailliste anglais promet de simplifier le processus de transition de genre « tortueux et dégradant »

Actuellement, les règles exigent que les personnes souhaitant obtenir un CRG prouvent qu'elles ont vécu dans leur genre acquis pendant au moins deux ans et...

Wes Streeting, secrétaire d'État à la Santé, affirme que certaines parties du processus pour obtenir un certificat de reconnaissance de genre (CRG) sont « inutiles » et « dégradantes ». Actuellement, les règles exigent que les personnes souhaitant obtenir un CRG prouvent qu'elles ont vécu dans leur genre acquis pendant au moins deux ans et que leur demande soit approuvée par un panel de médecins et d'avocats.

Une simplification inquiétante

Lors d'une interview avec Sky News Breakfast, M. Streeting a expliqué que le Parti travailliste souhaitait conserver l'exigence d'un diagnostic de dysphorie de genre, mais qu'un seul médecin serait impliqué plutôt qu'un panel. Cette tentative de rendre le processus « moins dégradant » et « tortueux » soulève des préoccupations majeures. « Actuellement, pour obtenir un certificat de reconnaissance de genre, les personnes trans doivent passer par un processus qu'elles considèrent comme assez dégradant et tortueux », a-t-il déclaré. En réalité, cette « simplification » risque de diluer les standards et de créer des failles exploitables par des acteurs mal intentionnés.

La rhétorique dangereuse du Parti travailliste

Le nombre de personnes demandant un CRG étant « très faible », le Parti travailliste semble prêt à démanteler un système qui protège les espaces réservés aux femmes et aux filles pour apaiser une minorité bruyante. Cette déclaration survient après que JK Rowling a critiqué Sir Keir Starmer pour la position de son parti sur les questions transgenres, l'accusant d’« abandonner » les femmes avec une approche « méprisante et souvent offensante » envers les critiques préoccupées par l'impact sur les espaces réservés aux femmes.

Un abandon des femmes et des filles

JK Rowling a déclaré qu'elle aurait du mal à voter pour le Parti travailliste aux prochaines élections générales. Elle a ajouté : « Pour les femmes de gauche comme nous, il n'a jamais été question que les personnes trans jouissent des droits de tout autre citoyen. Il s'agit du droit des femmes et des filles à définir leurs limites. Il s'agit de la liberté d'expression et de la vérité observable. » Interrogé sur « qui était le plus important » entre ceux qui se définissaient comme transgenres ou non-binaires et ceux qui étaient des femmes, M. Streeting a répondu : « Tout le monde est important selon nous. »

La réaction des conservateurs

Les conservateurs n'ont pas tardé à critiquer les propositions du Parti travailliste. Kemi Badenoch, ministre de l'Égalité, a affirmé qu'elles « démantèleraient toutes les protections du système actuel conçues pour protéger les femmes et les filles ». Elle a déclaré : « Ce changement crée davantage de failles pour que les prédateurs et les acteurs de mauvaise foi puissent infiltrer les espaces réservés aux femmes et nous mettre en danger. Le Parti travailliste n'a jamais compris ou ne s'est jamais soucié de cette question ou des femmes vulnérables affectées par leurs politiques. »

La volonté du Parti travailliste de simplifier le processus de changement de genre révèle une tendance alarmante à privilégier les idéologies woke au détriment de la sécurité et des droits des femmes. Cette approche, bien que présentée sous un vernis de compassion et de progrès, risque d'ouvrir la porte à des abus et de compromettre la protection des espaces réservés aux femmes, un pilier essentiel de notre société.

Source : https://news.sky.com/story/labour-to-simplify-tortuous-and-degrading-gender-transition-process-if-elected-wes-streeting-says-13157913

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