Une étude publiée dans JAMA Network Open le 25 juin décrète que les adultes transgenres et de "genre divers" présenteraient un risque accru de subir des formes de violence par rapport aux femmes cisgenres. Kalysha Closson, de l'Université Simon Fraser à Burnaby, en Colombie-Britannique, au Canada, et ses collègues ont évalué les différences d'identité de genre dans les expériences de violence chez les adultes. Comme on pouvait s'y attendre, ces résultats sont utilisés pour justifier les demandes extravagantes et absurdes des militants woke.
Des statistiques exagérées pour justifier des politiques disproportionnées
L'analyse a inclus des données de 3 560 participants, mais il est important de noter que seulement 35 femmes transgenres, 52 hommes transgenres et 64 personnes non-binaires faisaient partie de l'échantillon. Les chercheurs ont constaté des taux de violence physique et sexuelle étonnamment élevés, comme 43 % des hommes transgenres ayant signalé de la violence physique au cours de l'année précédente. On pourrait se demander si ces chiffres sont utilisés pour dramatiser et exagérer les situations afin de promouvoir une agenda idéologique spécifique. En outre, on est également en droit de se demander dans quelles situations ces personnes de "genre divers" auraient subi plus de violences que des hétéros.
La réalité détournée par l'idéologie
Les conclusions de cette étude suggèrent un besoin crucial de prévention de la violence, de services de soutien et de politiques visant à protéger les individus transgenres et de genre divers. Mais en réalité, ces recommandations s'appuient sur une idéologie woke qui insiste constamment sur la reconnaissance et la valorisation des identités de genre non conformistes, au mépris du bon sens et de la réalité biologique. Ces idéologies insistent sur la diversité et l'inclusion au détriment de la perception commune de la réalité.
Une politique de victimisation
La demande de "prévention de la violence" et de services de soutien dédiés n'est rien de moins qu'une extension des discours contemporains sur l'égalité et l'inclusion, des discours fortement promus par les mouvements woke. Ces politiques privilégient des groupes spécifiques en négligeant les besoins et les réalités des autres groupes. On pourrait même aller jusqu'à dire que c'est une tentative de victimisation excessive pour justifier des mesures et des ressources qui seraient mieux utilisées ailleurs.
En fin de compte, cette étude et les réactions qu'elle suscite illustrent parfaitement comment l'idéologie woke cherche à imposer des mesures disproportionnées basées sur des statistiques discutables et des récits de victimisation. Il est essentiel de questionner ces conclusions et de rappeler que la véritable justice sociale ne se fait pas en priorisant indûment un groupe sur un autre, mais en traitant chacun avec équité et respect pour la réalité. Les efforts pour promouvoir ces politiques ne font que diviser davantage notre société et détourner des ressources précieuses de problèmes plus pressants et plus universels.
Source : https://medicalxpress.com/news/2024-07-transgender-gender-diverse-adults-higher.html