Aller au contenu

Les travailleurs du sexe, drag queens et personnes de "genres divers" signalent se sentir en insécurité dans les VTC

Les femmes et les personnes de "genres divers" seraient plus susceptibles d'être harcelées dans des services de covoiturage et des VTC...

Priscilla, travailleuse du sexe à Victoria en Australie, s'attend à une chose lorsqu'elle monte dans un taxi ou une voiture de covoiturage pour se rendre au club de strip-tease où elle travaille : se sentir en insécurité. "C'est une blague courante dans le secteur que vous allez être harcelée par votre chauffeur", déclare-t-elle avec une résignation qui en dit long. Imaginez cela, une personne choisissant sciemment de travailler dans l'industrie du sexe, mais soudainement préoccupée par la moralité et la sécurité lorsqu'il s'agit d'un chauffeur de taxi.

Bien sûr, Priscilla, dont le nom professionnel évoque une image glamour, dépend de ces services pour ses rendez-vous à Melbourne ou ailleurs. Elle décrit comment certains chauffeurs posent des questions intrusives ou font des commentaires effrayants. Parce qu'évidemment, dans sa profession, les questions intrusives sont une nouveauté choquante. Certains chauffeurs ont même osé la solliciter. Quelle ironie dans ce monde où l'on est surpris de trouver des poissons dans l'eau.

Et comme on pourrait s'y attendre, Priscilla a un "plan de secours". Elle se fait déposer au bout de la rue et marche le reste du chemin pour éviter que les chauffeurs ne sachent où elle habite. On pourrait presque croire que ce scénario est tiré d'un mauvais film, mais non, c'est la réalité d'aujourd'hui. Priscilla affirme avoir fait plusieurs signalements, mais se retrouve toujours à parler à des robots. Ah, la tragédie des temps modernes.

Puis, nous rencontrons Dan Martin, un drag queen, qui partage une histoire similaire de discrimination lorsqu'il utilise un service de covoiturage. Dan, habillé en drag pour une performance, a été refusé par un chauffeur. Un instant, la réalité d'être dans le monde du spectacle, et l'instant d'après, une victime du système oppressif des services de transport. Il a dû marcher 45 minutes dans l'obscurité, habillé en drag, ce qui était, selon ses mots, "effrayant".

Et bien sûr, nous avons les statistiques et les études pour soutenir ces récits. Bianca Fileborn, professeure de criminologie, a mené une étude révélant que les femmes et les personnes de "genres divers" sont plus susceptibles d'être harcelées dans des services de covoiturage et des VTC. Les chiffres sont là, prêts à alimenter la machine à indignation woke. "Nous avons également eu une petite proportion de participants qui ont subi des agressions sexuelles ou physiques," ajoute-t-elle, car il ne faut jamais manquer une occasion de rappeler la victimisation systématique.

Les solutions proposées ? Plus de conductrices, bien sûr ! Car la présence de femmes derrière le volant est censée résoudre tous les problèmes. Shebah, un service de covoiturage n'employant que des femmes, est présenté comme un modèle. Les passagères ne se sentiraient tout simplement pas à l'aise avec des chauffeurs masculins. Évidemment, nous vivons dans une société où la compétence est subordonnée à l'identité de genre.

Et que fait Uber, qui détient plus de 90 % du marché du covoiturage en Australie ? Ils publient des déclarations écrites assurant que toute forme de discrimination est intolérable, et que les enquêtes sur les signalements sont "dirigées par des humains". Quel soulagement de savoir que des êtres humains gèrent les réclamations dans un monde où la logique et le bon sens ont apparemment pris des vacances.

En fin de compte, cette saga met en lumière l'absurdité de la réalité moderne, où des politiques woke et des récits de victimisation dominent le discours public. Une réalité où le bon sens est sacrifié sur l'autel de la diversité et de l'inclusion, laissant place à un monde où les solutions réelles sont éclipsées par des récits fabriqués pour alimenter l'indignation collective.

Source : https://www.abc.net.au/news/2024-06-27/safety-in-rideshare-services/103996696

commentaires

Dernier