La décision scandaleuse de l'ARCOM de ne pas renouveler la fréquence TNT de la chaîne C8 a provoqué une réaction justifiée de Marion Maréchal. Elle y voit une forme de censure sournoise, orchestrée pour étouffer les voix dissidentes et restreindre les espaces de liberté d'expression. Selon elle, la gauche continue de dicter les limites de l'acceptable, tandis que la droite naïve se berce d'illusions sur une prétendue victoire culturelle.
Le danger pour le pluralisme
Marion Maréchal met en garde contre une menace grave pour le pluralisme. Cyril Hanouna, malgré ses controverses, a su créer une plateforme vitale pour le débat public, en offrant une tribune aux Gilets jaunes et autres voix marginalisées. Les émissions de C8, comme les documentaires sur des lieux emblématiques tels que le Puy-du-Fou, risquent de disparaître, réduisant ainsi la diversité des opinions disponibles au public.
Critique de Bolloré et persécutions médiatiques
Elle dénonce la chasse aux sorcières contre les chaînes et médias associés à Vincent Bolloré, orchestrée par une sphère politico-culturelle dominée par la gauche. Cette inquisition ignore commodément les concentrations médiatiques lorsqu'elles servent les intérêts idéologiques de la gauche, comme dans les cas de Křetínský, Saadé ou Pigasse.
L'ARCOM et l'indépendance des médias
Marion Maréchal critique avec raison le fonctionnement de l'ARCOM et du Conseil d'État, accusant ces institutions de compromettre la liberté des médias. Cette mainmise politique, qui favorise les chaînes serviles au pouvoir en place, nécessite des interventions auprès de la Commission européenne pour dénoncer l'arbitraire et l'iniquité de telles décisions.
La cérémonie d’ouverture des JO et le wokisme
Elle attaque aussi la cérémonie d’ouverture des JO, ce spectacle de militantisme wokiste, critiquant la réécriture de symboles historiques pour servir une vision progressiste. La gauche, selon elle, exacerbe les divisions nationales au lieu de promouvoir l'unité.
La partialité de l'audiovisuel public
Marion Maréchal appelle à la privatisation de l’audiovisuel public, dénonçant sa partialité flagrante en faveur des idéologies progressistes wokes, au détriment de la diversité des opinions. Elle cite des études montrant une surreprésentation de la gauche dans les médias publics, appelant à mettre fin à cette partialité financée par les contribuables.
En conclusion, Marion Maréchal dresse un tableau critique et provocateur d’une société où la liberté d’expression est systématiquement entravée par un contrôle idéologique. Elle appelle à une résistance active contre cette domination culturelle et politique imposée par la gauche, une domination qui étouffe toute forme de dissidence et promeut une uniformité de pensée sous le masque de la diversité.
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