Les bibliothécaires au Pays de Galles se voient désormais transformés en soldats de la guerre culturelle woke, encouragés à éviter les bâtiments historiques « racistes » pour organiser des réunions, tout cela au nom de la lutte contre le colonialisme. Dans le cadre d'un projet ridiculement dispendieux de 130 000 £ visant à éradiquer un « racisme systémique » imaginaire d'ici 2030, les bibliothèques se retrouvent en première ligne de cette absurdité idéologique.
La « Blanchité » comme nouveau croquemitaine
Le personnel des bibliothèques galloises est désormais prié de se plonger dans des « études critiques de la blanchité » et d'appréhender le « paradigme dominant de la blanchité », comme si les bibliothécaires étaient responsables des maux du passé colonial. Tout cela découle d'un guide sorti tout droit des cerveaux surchauffés de l'Institut des professionnels de la bibliothèque et de l'information, qui impose aux bibliothécaires de s'assurer que leurs formations ne se déroulent pas dans des bâtiments ayant un passé « raciste ». Vous avez bien lu : les bibliothèques, bastions de la connaissance et de la pensée éclairée, se voient maintenant imposer des critères de pureté idéologique pour choisir leurs lieux de réunion.
Des confessions de péchés imaginaires
Mais ce n'est pas tout. Les bibliothécaires doivent, selon ces nouvelles directives, faire preuve de contrition publique s'ils osent utiliser un lieu ayant un lien, aussi ténu soit-il, avec un passé « raciste ». Une sorte de pénitence publique pour expier des fautes qui, bien sûr, n'ont rien à voir avec eux. Imaginez la scène : des bibliothécaires, censés promouvoir la culture et l'éducation, forcés de commencer chaque événement en reconnaissant que le lieu est « impur » et porteur d'un héritage colonial, histoire de bien montrer leur « engagement » envers des problèmes systémiques qui n'existent que dans l'esprit de certains militants.
Une dérive absurde dénoncée
Heureusement, tout le monde n'a pas perdu la tête. Le groupe Don’t Divide Us a immédiatement dénoncé cette dérive, soulignant à juste titre que les bibliothèques devraient être des lieux de rationalité et de pensée éclairée, et non des terrains de jeu pour des idéologues radicaux. Alka Sehgal Cuthbert, fondatrice du groupe, a parfaitement résumé l'absurdité de cette situation : « Les bibliothécaires n'ont pas à se plier à des croyances négatives et totalement fausses sur le pays où ils vivent, sous peine de trahir leur mission de service public. » Elle a également rappelé une vérité que ces activistes wokes semblent oublier : imposer de fausses confessions de péchés passés ne résoudra aucun problème réel, si tant est qu'il y en ait.
Un projet déconnecté de la réalité
Le gouvernement gallois, quant à lui, persiste dans cette folie, en défendant ce projet qui n'a d'autre but que d'optimiser la participation en imposant des critères de pureté idéologique. Mais qui pourrait bien croire qu'éviter certains bâtiments historiques ou multiplier les actes de contrition verbale contribuera en quoi que ce soit à améliorer la société ?
Cette dérive woke dans les bibliothèques n'est rien d'autre qu'une tentative désespérée de réécrire l'histoire à travers un prisme idéologique, aux dépens de la raison et du bon sens. Ce projet, loin de servir le public, n'est qu'une autre preuve de la façon dont les idéologies radicales cherchent à s'emparer de toutes les sphères de la société, y compris celles qui devraient rester des sanctuaires de savoir et d'éducation, loin de toute manipulation politique.
Source : https://www.gbnews.com/news/wales-anti-racism-training-librarians-avoid-holding-meetings-racist-historic-buildings