Le wokisme, phénomène en apparence innocent prônant l’inclusivité et la justice sociale, s’est métamorphosé en une idéologie totalitaire prête à saper les fondements mêmes de notre société. Propulsé par des activistes bruyants et des médias biaisés, le mouvement wokiste menace la liberté d’expression, le mérite et la cohésion sociale. Une idéologie prétendument vertueuse, mais en réalité profondément perturbatrice.
Menace à la liberté d’expression
L’un des piliers de toute société libre est la liberté d’expression. Le wokisme, cependant, promeut la censure et la culture de l’annulation (cancel culture). Ceux qui osent exprimer des opinions divergentes sont souvent réduits au silence, ostracisés ou même licenciés. Les plateformes comme Twitter et Facebook sont devenues des champs de bataille où la moindre divergence d’opinion peut mener à une excommunication numérique.
En 2020, une étude de l’American Council of Trustees and Alumni a révélé que 62 % des étudiants américains disent se sentir intimidés de partager leurs opinions en classe de peur des représailles.
Un rapport du Pew Research Center montre que 46 % des adultes américains se sont autocensurés par crainte d'une réaction négative en ligne.
Érosion du mérite
Le wokisme favorise les politiques de discrimination positive et les quotas qui sapent le principe du mérite. Plutôt que de récompenser la compétence et le travail acharné, on privilégie des critères superficiels comme l’ethnicité ou le genre. Cela conduit à un nivellement par le bas, nuisant à la compétitivité et à l’innovation.
Une étude de l'Université Harvard montre que les admissions basées sur l'ethnicité et le genre aux États-Unis ont conduit à une baisse de la performance académique des étudiants admis sous ces critères.
Le rapport de McKinsey sur la diversité dans les entreprises indique que les politiques de recrutement basées sur des quotas se traduisent souvent par des engagements moins efficaces et une productivité diminuée.
Division sociale et cultures victimaires
Le wokisme exacerbe les divisions sociales. En catégorisant les individus en oppresseurs et opprimés selon des critères arbitraires, il crée une société de méfiance et de ressentiment. Plutôt que de promouvoir l’unité et l’harmonie, il attise les tensions raciales, sociales et de genre.
Une enquête de Gallup réalisée en 2021 a montré que la perception du racisme s'est aggravée de 25 % parmi les Américains depuis l'émergence du mouvement Black Lives Matter, bien que les indicateurs réels de discrimination n'aient pas augmenté proportionnellement.
Un rapport de l'Institut Fraser au Canada indique que les politiques identitaires divisent plus qu'elles ne réunissent, entraînant une baisse notable du sentiment de cohésion sociale.
Conclusion
Le wokisme, loin de servir des objectifs nobles, sape les valeurs fondamentales de notre société. Il marginalise la liberté d’expression, nuit à l’équité fondée sur le mérite et approfondit les divisions sociales. Pour le bien de notre société, il est crucial de questionner et de s’opposer à cette idéologie toxique avant qu’elle ne cause des dégâts irréversibles.