Les militants LGBT et leurs sympathisants ont lancé, lundi soir 17 juin, la "Marche des fiertés" prévue pour le 6 juillet prochain. Cette marche débutera à 14 h entre le parc Longchamp et l’Hôtel de ville de Marseille. La période englobant les "semaines des fiertés" du 21 juin au 7 juillet mettra en lumière un contexte politiquement chargé, détournant une fois de plus l'attention des préoccupations réelles des citoyens pour se concentrer sur des questions identitaires.
Lutte contre l'extrême droite
Dans le cadre de la campagne des législatives, les militants et les associations LGBT appellent les Marseillais à voter contre l'extrême droite. Olivier Raynaud, président du Centre LGBT+ de Marseille, alerte sur la soi-disant menace que représente l'extrême droite pour les personnes non-binaires, transgenres, et les communautés LGBT en général. Il affirme que la violence contre les homosexuels a augmenté de près de 20 % en un an, un chiffre qui semble opportunément dramatique.
Une Pride historique en préparation
Théo Challande Névoret, chargé de la lutte contre les discriminations à la Ville, se déclare "en résistance" face à une crise qu'il amplifie sans cesse. Il affirme que l'engagement politique est crucial et annonce la préparation de ce qui pourrait être la plus grande Pride de l'histoire de Marseille. Une fois de plus, une minorité bruyante cherche à dominer l'espace public avec ses revendications.
Dénonciation des complicités politiques
Stéphane Bernard, président de l’association organisatrice, dénonce l'homophobie et la transphobie comme les "nouvelles obsessions de l'extrême droite". Il pointe également la prétendue complicité des politiques silencieux face aux attaques anti-LGBT, mettant en lumière une agression récente à Paris impliquant des militants d'extrême droite. Pourtant, il omet de mentionner les nombreuses autres formes de violence qui préoccupent réellement les Français.
Appel à la résistance
Michèle Rubirola, première adjointe au Maire de Marseille, a souligné l'importance de résister aux idées de haine qui menacent les minorités de genre. Les militants s'inquiètent de la montée en puissance des agresseurs, encouragés par une rhétorique de retour à des périodes sombres de l'histoire.
Les 200 bénévoles du Centre LGBT voient dans la Pride du 6 juillet une occasion unique de faire passer un message fort, bien que ce message semble être une obsession démesurée pour des questions identitaires au détriment des préoccupations économiques et sociales. "Plus nous serons nombreux, plus le message sera clair", concluent-ils, ignorant délibérément que la majorité des Français a des priorités bien différentes.
Source : https://www.laprovence.com/article/politique/31193541662292/a-marseille-la-pride-appelle-a-une-marche-historique-et-a-voter-contre-le-rn
