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Une sculpture woke pour les JO contre « l’homme blanc standard »

Une œuvre de l’artiste américaine Alison Saar située dans le jardin Charles-Aznavour, représentant une femme noire entourée d’éléments multiculturels...

Après les ridicules polémiques sur les Vénus de Milo devant l’Assemblée nationale, voilà que les Jeux olympiques de 2024 offrent à Paris une nouvelle controverse esthétique avec une œuvre de l’artiste américaine Alison Saar. Intitulée "Salon", cette sculpture, située dans le jardin Charles-Aznavour, représente une femme noire entourée d’éléments multiculturels. Contrairement aux Vénus temporaires, cette statue est prévue pour rester en permanence, comme un rappel constant de la soumission de Paris à l'idéologie woke.

Thomas Bach, président du CIO, affirme que l’œuvre est "une invitation au dialogue, à l'échange, à la rencontre, au partage" et représente "l'unité de toute l'humanité dans notre diversité". On pourrait se demander si Bach comprend vraiment le ridicule de sa déclaration, ou s'il est simplement un autre pion dans ce jeu grotesque. L’artiste, se définissant comme métisse, semble concentrer son travail exclusivement sur son héritage africain, prétendant "rompre avec l'image de l'homme blanc standard que l'on retrouve dans la plupart des monuments et des sculptures". Voilà un argument qui suinte le rejet flagrant de la riche présence artistique européenne, dénonçant un soi-disant "racisme anti-Blanc" et "sexisme" déguisé en diversité.

Alison Saar prétend vouloir ouvrir "un espace à tous", mais en réalité, elle promeut une division sous couvert de diversité. Les femmes dans l’art parisien ne sont pas rares : elles sont omniprésentes, que ce soit devant l’Opéra, sur le tympan de Notre-Dame, parmi les sculptures de Maillol aux Tuileries, ou encore dans la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides. Ces exemples montrent que l’expérience historique et artistique à Paris est bien plus diversifiée que ne le suggère l’artiste.

En outre, Paris compte déjà des statues de femmes noires, comme celle de Solitude, héroïne de la lutte contre l’esclavage dans le XVIIe arrondissement. La Fontaine des Quatre-Parties-du-Monde près de l’Observatoire, datant des années 1870, inclut des représentations d’Africaines et d’Asiatiques. Même le parvis du musée d’Orsay présente des sculptures représentant six continents avec des femmes de diverses origines, y compris les Amérindiennes, promouvant un message d’unité dans la diversité depuis 1878.

En résumé, les femmes de diverses origines ont toujours été présentes et reconnues dans l’art parisien bien avant que les artistes actuels, comme Alison Saar, ne revendiquent le wokisme comme leur nouvelle religion. Malgré cela, Saar pourrait rétorquer que toutes ces œuvres ont en commun d’avoir été créées par des hommes blancs, revenant ainsi à la critique perpétuelle du racisme et du sexisme.

Cette nouvelle sculpture est un triste reflet de notre époque où la vraie diversité et le talent artistique sont sacrifiés sur l’autel du politiquement correct et de la victimisation permanente. Paris, jadis capitale de l’art et de la culture, est en train de se transformer en un théâtre de l’absurde où le bon sens est étouffé par la folie woke.

Source : https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/sculpture/la-sculpture-symbole-des-jo-representant-une-femme-noire-avec-une-flamme-doree-devoilee-a-paris_6622908.html

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